Origine et célébration de Mardi-Gras
Le Mardi gras est la journée festive qui précède le mercredi des Cendres. C'est donc un jour de fête dont la date est fixée 47 jours avant la Pâques.
Le Mardi gras ne donne pas lieu à un événement liturgique spécifique, mais consiste plutôt en des réjouissances avant le carême, qui était une période excessivement contraignante pour la population au moyen-âge : privation de fête, de danse, de plaisir et de sexe, au delà de la nourriture très frugale. Ainsi, l'expression « faire gras » signifie manger de la viande, par opposition à « faire maigre », soit jeûner. Le Mardi gras donne lieu à des festivités, le carnaval. Le mot carnaval vient du latin « carne levarer » (enlever/ôter la chair), du fait qu'il s'agit un jour où le fidèle peut faire bombance avant de commencer le jeûne qui durera jusqu'à Pâques. Aujourd'hui, cela se traduit surtout par la distribution de mets sucrés dans les écoles.
Si cette pratique n'est pas la reprise exacte d'une fête romaine, elle semble fortement s'inspirer de fêtes de l'Empire romain. Notamment la fête des Saturnales, laquelle se traduisait par un renversement provisoire de l'ordre établi. Concrètement, les esclaves jouissaient temporairement d'une grande liberté et pouvaient ainsi se livrer à des comportements interdits le reste de l'année. Mais aussi les calendes de Mars qui célébraient la venue prochaine du printemps, rite païen par excellence, lequel autorisait le déguisement et la transgression des interdits. On notera que les Bacchanales ou les Lupercales ont pu aussi servir de ferment au Carnaval sous sa forme actuelle.
Le carnaval a donc synthétisé une partie de ces traditions pour se traduire, à partir du 11e siècle, par un défilé populaire où chacun était libre de se déguiser et de parader dans les rues. Cette fête avait par ailleurs une importance particulière au Moyen-Age où elle donnait lieu à l'élection d'un « pape des fous », signalant ainsi que c'était non seulement l'ordre social qui était inversé, mais aussi l'ordre du monde tout entier. Le chapitre V de Notre-Dame de Paris donne un aperçu particulièrement vivant de cette tradition à l'époque médiévale.
Fourré à la pomme, à la framboise ou au chocolat, le beignet a alors l’aspect d’un petit pain rond et moelleux. Très simple à réaliser, il nécessite quelques ingrédients de base : farine, lait, œufs, sucre et huile ! Selon la recette, on peut ajouter de la bière et préparer une pâte levée comme celle de la brioche.
Voici une recette facile et inratable de Laurent Mariotte ...
Préparation : 30 min Repos : 2h Cuisson : 10 min
Ingrédients (pour 4 à 6 pers.) :
500 g de farine
50 g de beurre pommade
2 œufs
25 cl de lait
2 sachets de levure de boulanger
100 g de sucre blond de cannelle + un peu de sucre pour la finition
1 cuil. à soupe d’huile de tournesol
1 pincée de sel
La recette
Diluez la levure dans le lait à température ambiante. Dans la cuve d’un batteur munie d’une feuille, mélangez la farine, le sucre, le sel, les œufs battus, l’huile et le beurre. Pétrissez la pâte en incorporant le lait peu à peu. Continuez à pétrir jusqu’à obtenir une pâte lisse et élastique (comptez 10 minutes). La pâte doit se décoller des bords de la cuve. Débarrassez dans un saladier et laissez-la lever 40 à 60 minutes à température ambiante recouverte d’un torchon propre.
Rabattez la pâte et mettez-la au réfrigérateur 1 min. Abaissez la pâte sur 1 cm d’épaisseur. A l’aide d’un verre, découpez des ronds de pâte et plongez-les aussitôt dans un bain d’huile de tournesol préchauffé à 180°C. Faites cuire 2 minutes environ par face.
Égouttez-les sur du papier absorbant avant de les rouler dans du sucre, de la cannelle en poudre ou simplement dans du sucre glace.
Comments